Friday, February 27, 2009

Thursday, February 26, 2009

Post 03 | Comment Pierre me fait réfléchir à mon de histoire de gout


Pierre Bergé déclarait à propos de sa collection d'art construite avec Yves Saint Laurent: Nous n'avions aucun gouts, nous nous méfiions du bon gout et ne respections que nos dégouts. Nous avions des dégouts très affirmés ( cf LIBERATION) .

L'homme en question, contemple en ce moment-meme, la dispersion de cette collection à coup de marteau, pour des enchères dépassant les estimations de départ, alors respecter ses dégouts l'aura au moins amené à avoir le gout qui rapporte. Mais le propos me fascine . Tout comme la notion de "Beau" et de l'intéret d'avoir du style .

Même si aujourd'hui l'expression est désuette, je me demande toujours ce qu'exprime ce "Bon gout" ? Je trouve le mauvais gout tendrement révélateur si ce n'est que là aussi, mauvais en quoi, mauvais par rapport à qui ? La formule de Pierre Bergé est très séduisante, car elle se positionne plus sur l'existence ou absence de gouts et au jeu des j'aime pas, je suis très, très forte.

En matière de collection d'art, l'on parle aussi de formation au gout. Impliquant une démarche résolument intellectuelle, de recherche, de conceptualisation. Des dégouts instinctifs et des gouts très rèfléchis, avec les élans du coeur, quand même. Des gouts qui nous construisent.

Je ne ferai pas le tour de la question en un billet car j'aime autant laisser la question ouverte. Mais à force de faire le tour des maga-magazines à être écoeurée par le principe de tendance , j'ai choisi une piste me concernant, qui n'est pas immuable non plus.

Bon ou mauvais, je choisis surtout le gout très sur , le gout conviction, celui qui me fera porter du gris tout l'hiver ou avoir des trous dans mes semelles de chaussures et tant pis voire tant mieux si ces chaussures ressemblent dixit une certaine personne à des chaussures de chevaliers... ou encore celui qui me fait acrocher des lettres partout dans mon appart ou photographier obsessionnellement les nuages. Il se résume parfois au gout du moment parce que j'ai le droit de changer d'avis . Et c'est le gout que j'assume.

Wednesday, February 25, 2009

Post 02 | Stampa/stampe


Pensandoci bene non c’è una rivista che leggo da anni, cio che compravo da adolescente non è diventato parte della mie letture da “adulta”. Sarò però sempre grata a Cioè per avermi insegnato il meraviglioso termine di petting (mai più letto altrove!).
Fino a qualche anno fa mi interessavano le riviste musicali, non ne perdevo quasi nessuna, poi da quando la musica è entrata nella mia vita “professionale” ho smesso di comprarle. Le sfoglio per lavoro e ammetto che mi basta questo. Se qualcuno di voi le legge mi capirà.
Andiamo al sodo, il settimanale che amo di piu, quello che aspetto in trepidante attesa il venerdi è "Internazionale". Lo leggo un po’ alla volta, mi impongo di non finirlo in due giorni, cerco, senza mai riuscirci, di farlo durare sino al giorno dell’uscita successiva. Lo leggo e sento di imparare cose nuove ad ogni pagina, di spendere bene il mio tempo, provando la rara sensazione di star facendo qualcosa di buono per me stessa.
Poi, come S anche io coltivo un lato più "chic", compro mensili di arredamento, e in questo S mi ha influenzato molto: Elle Decor, Marie Claire Mason, Hachette e AD i preferiti. Mio marito ha però il terrore che un giorno li possa esibire su un tavolino in vetro al centro del salotto vicino a un librone su Andy Warhol...Quindi il patto è di tenerli in libreria. Lo posso anche capire.
Poi ci sono gli inserti culturali dei quotidiani (Il Sole 24 ore, La Stampa, Il Manifesto), non sempre per la verità, ma quando non li leggo per un po’ mi viene nostalgia... E allora tornano ad allietare i miei sabati mattina, ad influenzare le scelte narrative del mese, e ad ingigantire una raccolta differenziata della carta che mi ha resa celebre nel condominio.
E i femminili? Ecco il punto dolente.
Quando ero piu piccola inorridivo anche solo al pensiero di comprare una rivista che parlasse di cose “di donne”, un senso di colpa misto a reale mancanza di interesse mi hanno tenuto lontana da queste letture per molti anni. Avevo l’impressione che fossero rivolte a lettrici troppo lontane da me e dalle mie amiche, da come eravamo e da come volevamo essere. Non mi interessavano e forse non avrei potuto accettare che mi interessassero. Inoltre ho sempre pensato che bisogna allenarsi, che bisogna stimolare il proprio cervello e la propria cultura, e non assecondare le inevitabili spinte all’inerzia che naturalemente esistono in tutti noi. Poi crescendo e divenendo forse più sicura di me, e meno “bacchettona” ho capito che avrei potuto/voluto apprezzare i benefici di certe riviste. Così diversi anni fa ho iniziato a leggere gli inserti del sabato della Repubblica e del Corriere, e adesso non passa sabato notte senza che mi ritrovi nel letto a leggere IO e D sino alle 5 di mattina, scoppiando a ridere quando arrivo al pezzo di Guia Soncini.
Più recentemente è arrivata la scoperta di Vanity Fair. Andando a Milano per lavoro, un giorno insieme ai quotidiani ho comprato il mio primo numero di Vanity Fair, l’ho letto tutto ed ho trovato diversi articoli ed interviste molto interessanti. Magari le pagine su creme, atolli polinesiani, moda e ricette di cucina etnica postmoderna non mi esaltano, ma tante altre parti mi piacciono e molte firme le leggo anche altrove. Ho capito sopratutto che quello che mi piace di una rivista come Vanity è la capacita di trasmetterti un senso di protezione, di calore, di solidarieta femminile anche stereotipato talvolta, ma che in certi periodi, in certi giorni, in certe ore fa bene allo spirito (un po’come la copertina di linus). Non mi viene sempre voglia di comprarlo, (anche se ad es i pezzi della Bignardi li leggo sempre sul suo blog) ma quando prendo il treno per milano, insieme ad Internazionale e al quotidiano sul mio tavolino adesso talvolta c’è anche Vanity Fair.

Tuesday, February 17, 2009

Post 02| Ou comment je suis tombée dans le piège de raconter ma vie.


Mes premiers contacts en ville, ont été avec les marchands de journaux. Comme dans toutes les villes où j'ai posé mes valises d'ailleurs. Ils peuvent être ronchonds, pas souriants, je leur pardonne tout car oui, je m’appelle S. et je suis une magazine addicted.

De ces vendeurs de came, j’essaye de m’en faire des amis pour qu’ils me gardent mes publications chéries. J’aime les début de mois non seulement parce que je reçois mon salaire mais aussi et surtout, parce les mensels vont me montrer leur nouvelle tête. Je conjugue le Vogue , Jalouse, comme personne, parfois même en plusieurs langues.



Je confesse aussi Biba, nettement moins hype sauf que parfois j’en peux plus d’attendre que les précédents ne sortent...Je me résigne à acheter chaque jeudi matin, le Elle paru en France le samedi. L’horoscope n’est plus du tout d’actualité , qu’importe l’épaisseur très variable du magazine, cela reste ELLE. Un peu gauche caviar dans son édito et futilité revancharde affichée en ses pages.

Cette attraction fatale au papier glacé, ne s’arrête pas au domaine de la mode, la déco, le design ne sont pas épargnés. Les Elle déco, Marie-Claire Maison, Gael Maison, Living ect et le regretté Domino magazine sont scrupuleusement étudiés. J’en sélectionne les meilleures pages pour les relier...par thèmes. « Best of » que je ne prête qu’aux personnes de confiance. Cette adiction m’a portée vers des routes moins avouables.Certe, je dédaigne complètement les psychologies, moto ou tunning magazine mais il faut me voir dévorer littéralement le Elle à table ou le Saveur pour réaliser leur prise de pouvoir sur ma petite personne.

J’imagine que ma grand-mère ne pensait pas créer un tel monstre lorqu’elle m’offrit vers mes 12 ans, le premier Jeune et Jolie, presse ado , dont la lecture des titres aurait décemment du lui faire renoncer à l’achat. Du genre : racontez-nous votre première fois, une lectrice témoigne. Et il ne s’agissait pas de première lecture. Il n’empeche que cette assemblage de couleurs dites flashy parce que cela fait d’jeun a ouvert une brêche. Rien ne peux me faire renoncer à assouvir ma dépendance. C’est mon fuck la crise à moi, pas écologiquement correct du tout, la dépense que je pourrais tout à fait éviter . Seulement voilà, je ne le veux pas . Quitte à être celle qui contre-dit les statisques: comment plus personne n’achète la presse ? Je suis certainement la seule qui ne touche même pas à la pile de revues chez le dentiste ou chez le coiffeur car je suis aussi, une des seules à les avoir presque tous, déjà lus. Rarement déçue , comme en amour, je n’en attends rien . Pas de conseils en perspective et la lucidité d’admettre que jamais, je ne me risquerai de m’habiller comme les filles des magazines ( quoique parfois, je devrais l’envisager).

Réjouissons-nous, demain, je me rendrai chez Nicola, lui réclamer ma dose de Elle hebdomadaire.

Post 01 - Al nostro debutto!

Dopo anni passati a criticare i blogger (non tutti ovviamente) e quindi con incredibile ritardo rispetto ai tempi ho deciso di scrivere un blog anche io. Ma non da sola, questo sarà il blog di due donne. Ac sono io e sono italiana e S e' belga, viviamo nella stessa città. Siamo vere amiche ma non da abbastanza tempo per conoscerci intimamente. Cena dopo cena abbiamo scoperto di avere un desiderio comune: scrivere. Così dopo un pò d’ indecisione (mia) e una spinta costante ed energica di S, abbiamo deciso di lanciarci. Ed eccoci qui.
Che senso ha un blog scritto da due persone? La peculiarità del blog non sta proprio nel fatto che sia soggettivo e ultrapersonale? sì certo che sì... eppure questo aspetto è proprio quello per cui ho sempre pensato che non avrei mai e poi mai tenuto un blog. Mi inquieta un pò "l'effetto diario", e non mi piace il non doversi mettere in discussione, e poi è altissimo il rischio di ripiegarsi su se stessi. Ed invece, ho pensato, se due voci si incrociano c'è meno il rischio di parlarsi addosso. O almeno dovrebbe.
Quindi, non so se riusciremo, ma l'obiettivo, mettiamola così, è di comunicare, di farsi influenzare e influenzare (nel senso più positivo del termine) l'altra, di scoprire interesse per cose per cui non ne abbiamo mai avuto, di ampliare il nostro sguardo e soprattutto distruggere qualche certezza di troppo.
In fondo è già successo... da sola non sarei qui. S mi ha convinta che non c'è nulla di diabolico nell'avere un blog, che a differenza di ciò che ho sempre professato, non c'è bisogno di essere editorialista del NY Times per potersi permettere di buttare giù due righe, e che la cosa peggiore che può succedere è di non essere lette da nessuno... Di sicuro, mi ha detto S, l'editorialista del Times non ci scriverà per insultarci e intimarci il silenzio.
Quindi, per chi vorrà, buona lettura! ac

Post 01 | A nos débuts...

J'ai très vite été une lectrice assidue de blogs, enfin de certains blogs. Arrivée sur leurs pages par hasard, le style , le regard parfois décalé et la régularité de leurs parutions m'ont donné envie d’y revenir ...On dit la vague des blogs désormais en chute, le média décadent. Très bien. Je veux ma part de média décadent. Ouvrons un blog.

Ac est italienne et S, moi, suis belge. Amie - amie pour de vrai et pourtant depuis pas suffisement longtemps que pour partager une réelle intimité. Ac conserve pour le moment quelques mystères. Une évidence nous est apparue lors de nos nombreuses discussions, principalement autour de la table, à savoir, l'envie commune d'écrire. Et si Ac ne se l'avoue pas totalement, d'être lue, aussi. Ouvrons un blog.

A deux ? Cela a-t-il du sens de passer par un média affichant clairement sa subjectivité, son "je" omniprésent ? Arriverons-nous à éviter ce coté journal intime qui révulse Ac et lui faisait dire : le blog jamais ?

A deux, nous deux singularités exposées , deviennent plurielles. Il s'agira de nos 2 subjectivités, de nos deux points de vue, acceptant dés le départ les limites du terme. Ils n'appartiennent qu'à nous mais à deux, ils se confrontent déjà. Notre objectif, il nous a bien fallu essayer le définir, est de communiquer, de nous faire influencer et influencer l'autre ( dans le sens le plus positif du mot), découvrir des intérêts sur des sujets que nous n'aurions pas imaginés avoir et partager nos points de vue, remettre en jeu les certitudes de trop.

Ac pense qu'au jeu des influences, une première partie s'est déjà engagée, que sans mon insistance, nous ne l'aurions pas ouvert. Elle a raison, le jeu a commencé car je me souviens parfaitement que c'est elle qui m'a lancé en sortant du métro, ouvrons un blog!

Relativisons, ce n'est qu'un blog, alors si vraiment l'éditorialiste du NY Times devait venir défouler ses nerfs en nos pages, ce serait finalement assez jubilatoire. Welcome, all of you !