Tuesday, February 17, 2009

Post 02| Ou comment je suis tombée dans le piège de raconter ma vie.


Mes premiers contacts en ville, ont été avec les marchands de journaux. Comme dans toutes les villes où j'ai posé mes valises d'ailleurs. Ils peuvent être ronchonds, pas souriants, je leur pardonne tout car oui, je m’appelle S. et je suis une magazine addicted.

De ces vendeurs de came, j’essaye de m’en faire des amis pour qu’ils me gardent mes publications chéries. J’aime les début de mois non seulement parce que je reçois mon salaire mais aussi et surtout, parce les mensels vont me montrer leur nouvelle tête. Je conjugue le Vogue , Jalouse, comme personne, parfois même en plusieurs langues.



Je confesse aussi Biba, nettement moins hype sauf que parfois j’en peux plus d’attendre que les précédents ne sortent...Je me résigne à acheter chaque jeudi matin, le Elle paru en France le samedi. L’horoscope n’est plus du tout d’actualité , qu’importe l’épaisseur très variable du magazine, cela reste ELLE. Un peu gauche caviar dans son édito et futilité revancharde affichée en ses pages.

Cette attraction fatale au papier glacé, ne s’arrête pas au domaine de la mode, la déco, le design ne sont pas épargnés. Les Elle déco, Marie-Claire Maison, Gael Maison, Living ect et le regretté Domino magazine sont scrupuleusement étudiés. J’en sélectionne les meilleures pages pour les relier...par thèmes. « Best of » que je ne prête qu’aux personnes de confiance. Cette adiction m’a portée vers des routes moins avouables.Certe, je dédaigne complètement les psychologies, moto ou tunning magazine mais il faut me voir dévorer littéralement le Elle à table ou le Saveur pour réaliser leur prise de pouvoir sur ma petite personne.

J’imagine que ma grand-mère ne pensait pas créer un tel monstre lorqu’elle m’offrit vers mes 12 ans, le premier Jeune et Jolie, presse ado , dont la lecture des titres aurait décemment du lui faire renoncer à l’achat. Du genre : racontez-nous votre première fois, une lectrice témoigne. Et il ne s’agissait pas de première lecture. Il n’empeche que cette assemblage de couleurs dites flashy parce que cela fait d’jeun a ouvert une brêche. Rien ne peux me faire renoncer à assouvir ma dépendance. C’est mon fuck la crise à moi, pas écologiquement correct du tout, la dépense que je pourrais tout à fait éviter . Seulement voilà, je ne le veux pas . Quitte à être celle qui contre-dit les statisques: comment plus personne n’achète la presse ? Je suis certainement la seule qui ne touche même pas à la pile de revues chez le dentiste ou chez le coiffeur car je suis aussi, une des seules à les avoir presque tous, déjà lus. Rarement déçue , comme en amour, je n’en attends rien . Pas de conseils en perspective et la lucidité d’admettre que jamais, je ne me risquerai de m’habiller comme les filles des magazines ( quoique parfois, je devrais l’envisager).

Réjouissons-nous, demain, je me rendrai chez Nicola, lui réclamer ma dose de Elle hebdomadaire.

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